
Trois militaires français de l’opération Barkhane ont été tués, ce 28 décembre, au cours d’une mission d’escorte de convoi, dans la région d’Hombori, au sud du Mali, là même où, il y a quelques jours, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, s’était rendu. Leur véhicule blindé de reconnaissance a explosé au contact d’un engin explosif improvisé.
Le brigadier-chef Tanerii Mauri, le soldat de 1re classe Dorian Issakhanian et le soldat de 1re classe Quentin Pauchet appartenaient au 1er régiment de chasseurs, basé à Thierville-sur-Meuse (Meuse), de la 7e brigade blindée. Ils avaient été projetés au Mali au mois de novembre. Âgés respectivement de 32, 23 et 21 ans, ils étaient célibataires et sans enfants.

Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser, du 2e régiment de hussards de Haguenau ont été tués le samedi 2 janvier dans le nord-est du Mali dans une attaque à l’engin explosif improvisé, un troisième militaire est blessé, selon un communiqué du palais présidentiel de l’Élysée.
Yvonne Huynh, 33 ans, est la première femme de l’armée française tuée au Sahel depuis l’intervention Serval en 2013. Elle était maman d’un petit garçon. Loïc Risser avait 24 ans et était célibataire. Tous deux étaient engagés dans un régiment spécialisé dans le renseignement et effectuaient respectivement leur deuxième et troisième mission. Ces deux décès portent à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations anti-djihadistes Serval puis Barkhane.